Extraits du chapitre 10 : les végétaux
" Quelque part sur la Voie de Tours, Eole joue de la harpe 
dans un peuplier. 
Ses doigts glissent sur les branches sans 
produire aucun son. Cette musique s’écoute avec les 
yeux ! 
Certains de leurs troncs brillent comme des cierges 
dans une église. "
" Sur le Chemin Portugais, je suis encerclé par les chênes 
lièges et les eucalyptus. 
Entre les arbres qui pèlent 
naturellement et ceux dont les hommes prélèvent l’écorce, 
il est difficile de sauver sa peau dans cette région ! 
Plus 
loin, il me semble percevoir une odeur de bouchon 
mouillé. N’est-ce qu’une impression ? Je ne le crois pas…
"
" Pétales menacés,
Aux branches s’agrippant, 
Les fleurs d’un amandier, 
Tremblotent dans le vent. "
" Dans une clairière, je débouche sur une vigne. 
En écrivant 
ce dernier verbe, je ne peux m’empêcher de sourire tant il 
évoque, on ne peut plus explicitement, la fin du processus 
viticole et vigneron. 
Avec en prime, le bruit du bouchon 
qui sort ! "
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