Extraits du chapitre 4 : la marche


" Outre l’éveil sensoriel au milieu ambiant qu’elle accorde en révélant une alliance avec lui,
l’ouverture d’une porte vers le rêve, l’imaginaire et l’intériorité qu’elle permet,
la marche est une activité physique idéalement accomplie.
Tout en s’inscrivant dans une dynamique du mouvement, elle rend possible le maintien du contact corporel avec le sol et la consistance des choses. "



" Parfois, pour contourner un éboulis ou un buisson, je joue à l’équilibriste en marchant sur les pierres plates maçonnées sur le haut.
Enfin une possibilité pour tenter de remonter le ravin, sans prendre trop de risques !
La pente est quand même abrupte, mais cela devrait pouvoir se faire.
Et de toutes façons, il faut bien sortir de ce canyon ! Souvent, cela confine à l’escalade.
Ailleurs, je m’empêtre dans les broussailles. Sur mes jambes, l’espace entre le bas de mon short et le haut de mes chaussettes, est lacéré d’égratignures.
Plus je monte et plus derrière moi les rigoles, de part et d’autre de la vallée, ressemblent à un mince filet.
Ce n’est pas trop tôt : je finis par rejoindre une petite route.
Ce détour à la « Indiana Jones » aura duré plus de deux heures.
Mais quelles sensations ! Malgré la difficulté, je viens de passer un moment inoubliable… "



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