Extraits du chapitre 8 : les constructions humaines


" Après avoir traversé la banlieue de Jéricho, j’arrive dans la vieille ville dominée par le Tell es-Sultan, que je sillonne, non sans une certaine émotion.
Les restes de plus de vingt établissements successifs ont été mis à jour, dont la première remonte à 9000 ans avant Jésus-Christ !
Erigée à l’ère néolithique, une construction d’ici est considérée comme l’un des édifices publics les plus anciens au monde.
C’est en quelque sorte l’ancêtre des gratte-ciels : la fameuse Tour de Jéricho ! "



" Église San Xoan de Portomarin ! Pourquoi l’ai-je choisie alors qu’il y en a bien d’autres, sans doute beaucoup plus belles, sur la fameuse voie ?
Pour évoquer un incroyable transfert historique : alors que l’ancienne cité est engloutie sous les eaux d’un lac artificiel, une nouvelle ville est construite à proximité.
Pierre par pierre, l’édifice religieux est déplacé. Afin que la reconstitution du puzzle architectural se fasse sans problème, les pierres ont été numérotées ! "



Dans la Mancha, " tel un héros de pacotille, Don qui Trotte bravache, j’effectue un petit détour pour aller défier deux géants campés sur leur colline.
Ce sont les moulins de Tembleque. Je me dégonfle une fois parvenu au pied des monstres.
Que n’ai-je emporté une lance avec moi ! J’aurais fait mordre la poussière à ces colosses ailés.
Je reviendrai. Ils ne perdent rien pour attendre, ces deux-là ! "



" Qui marche en Espagne, pays où il y a deux fois moins de ressources aquatiques qu’en France, est fréquemment amené à croiser ou longer un canal d’irrigation.
Dans la région de Tarrega, celui d’Urgell est l’un d’entre eux.
Transporter le précieux liquide vers les terres agricoles a toujours été une préoccupation majeure au pays de Cervantès. "



Aller à la liste des extraits