Cette émotion est le soulagement.
Je l'ai éprouvée dans le désert de Los Monegros en Aragon.
Il faisait 40 degrés ce jour-là ! Rien à l'horizon qui puisse me permettre d'espérer trouver de l'eau !
L'idée m'est venue de rester sur les hauteurs d'où je voyais se dérouler l'autoroute vers la Catalogne,
à l'affût d'une éventuelle station-service...
Voici un extrait du chapitre qui est consacré à cette émotion dans le livre (page 146) :
" Bingo
! Je finis par apercevoir des bâtiments qui étincellent aux feux du
soleil.
Peu à peu, je m'approche de cette oasis en espérant qu'elle ne soit pas un mirage ! Quel soulagement !
Il s'agit bien d'un poste à essence. Il est ma palmeraie. Et ma source est une boutique !
A l'intérieur se trouve une armoire réfrigérée dont j'ouvre la porte pour saisir une grosse bouteille d'eau fraîche.
Je la vide en un clin d'œil... "
Avant Bujaraloz, sur le Chemin de Saint Ignace
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